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Contexte - bâtisseurs - financement

 

Fulbert de Chartres, l’ami du Pape Silvestre,  fit tout son possible pour développer le culte Marial. (Culte porté à Sainte Marie).

Il a beaucoup été influencé par Bernard de Clairvaux, devenu Saint Bernard, et grâce à qui, s’épanouirent également le celtisme, mais aussi l’Ordre du Temple auquel il donna le jour.

Entre les 3ème et 5ème croisades, la chrétienté connaît une période de succès.
Partout des cathédrales fleurissent à la Gloire de Notre-Dame.

La reconstruction de la cathédrale de Chartres commença en 1194, trois jours après l’incendie du 10 juin, après que le voile de la Vierge soit réapparu miraculeusement.
Elle fut terminée pour l’essentiel en 1223, soit  26 ans plus tard.

A cette époque, Wolfram von Eschenbach reprend dans son « Parzival », les Romans Arthuriens et la légende du Graal, déjà développée par Chrétien de Troyes en 1180.

La foi qui peut soulever des montagnes, est telle qu’argent nécessaire est fourni par les Fidèles, le Clergé, les Rois, les Princes, les Pèlerins, les Bourgeois et surtout par les Corporations de Métiers…sans oublier les incontournables Templiers.

On raconte que le Roi de Norvège, dont les hommes étaient des habituels pillards de la ville, envoyèrent leur participation…probablement comme investissement pour le futur.

Les bâtisseurs, Compagnons de Maître Jacques entre autres, marquaient leur travail de marques lisibles, sur chacune des pierres. Ce, sur la face qui allait être cachée lors de la pose.

De l’Etoile à 5 branches en passant par la feuille de chêne et la pédauque, connue sous le nom de patte d’oie mais qui symboliquement représentait l’Arbre de vie, puisant ses racines dans le ciel, toutes ces marques permettaient à l’ouvrier, celui qui faisait œuvre, de percevoir son salaire.

S’il y avait de nombreux bénévoles, nous avons quelques estimations  du nombre de professionnels :
 

- 150 travailleurs bâtisseurs à l’extérieur comme carriéristes et manœuvres qui utilisaient de la pierre parcheminées de Berchères-les-Pierres pour le gros œuvre, tel que le pavement.
- 150 travailleurs intérieurs, charpentiers, maçons et tailleurs de pierre. Ces derniers, pour les sculptures d’extérieur, utilisèrent de la pierre de Chantilly à côté de Paris pour la façade, alors qu’au nord et au sud ils préférèrent de la pierre de Vernon- sur-Eure.
- 100 spécialistes qui dirigeaient les travaux sous la coupe d’un Maître d’œuvre.

 

Copyright © 1999 Gérald Béhuret 

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