Derrière
le nom de la Dame de Chartres il y a trois représentations
principales dans la Cathédrale de Chartres.
Notre Dame de
la Belle Verrière dont le vitrail est expliqué sur ce
site.
Notre Dame du
Pilier, taillée dans du bois de poirier devenu noir avec le
temps et l’oxydation, ce qui lui vaut le nom usurpé de Vierge
Noire.
Elle fut peinte à l’origine.
Celle que l’on peut voir dans la
chapelle est une copie puisque l’originale fut brûlée à
la Révolution.
Notre Dame de
Sous Terre, qui comme son nom l’indique est visible dans la crypte.
« La Lumière s’est cachée
dans l’inaccessible obscurité » (Scott Erigène)
C‘est la seule authentique Vierge
Noire de la Cathédrale, c’est la Virgo Pariturae , la
Vierge qui doit enfanter.
Là aussi nous sommes en présence
d’une copie de celle brisée en 1793.
C’est la fille d’Anne, la fille
d’Ana la Celte, bien connue de nos amis bretons, la fille de la Terre,
la grand-mère de toute vie, celle que les druides appelaient Danaan,
archétype de la féminité féconde et sage.
C’est elle qui doit donner la Vie
en faisant mourir la graine en son sein afin qu’elle repousse.
C’est probablement pour cela que
les anciens, essentiellement agriculteurs en cette région, lui pratiquaient
son culte. Il est dit qu’ils l’avaient enfermée en une grotte profonde
dessous terre.
C’est trois Vierges sont des rappels
multiples de la source de la Vie au sens large.
La vraie Vie, celle venue d’une
inconnue du monde mais qui portait l’espoir d’un monde nouveau. «
La Vierge »
Rappel de cette graine qui poussa
dans le noir de la Terre pour faire jaillir la Vie d’une nouvelle saison.
L ‘utilisation répétée
du mot «source » n’est pas fortuite puisque les sources sourdent
également de sous terre. Le retour aux sources est un voyage qui
nous tente tous.
Trois Vierges, trois Médiatrices
entre nous et Dieu.
La personne intéressée
devra lire les ouvrages :
Roland Bermann préfacé
par Jean Tourniac « La Vierge noire, vierge initiatique
», Editions Dervy
Jacques Huynen « L’énigme
des Vierges noires » Editions Louis Musin.